Résumé Paul Krugman – Sortez-nous de cette crise maintenant !

Paul Krugman, économiste né en 1953, a écrit un ouvrage paru en 2012 aux éditions Flammarion intitulé : Sortez-nous de cette crise… maintenant !

Cette fiche de lecture recense pour chaque chapitre les citations clés et les phrases les plus importantes pour comprendre et lire rapidementle chapitre.

Chapitre 1 – L’étendue des dégâtsSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : PourPaul Krugman, l’économie mondiale est malade : elle fonctionne mal, et les conséquences sont désastreuses. Ce sont ces conséquences qu’il liste dans ce chapitre, qui sont autant de symptômes de la maladie.

1. La pénurie d’emplois

– 13 millions de chômeurs en 2011 en Amérique

– une souffrance particulièrement vive causée par le chômage volontaire

2. Vies brisées

– Il y a 4 demandeurs pour chaque emploi qui se crée

3. Dollars et cents

– Selon CBO : « l’économie américaine tourne à environ 7% au-dessous de son potentiel »

4. Perte d’avenir

– « A long terme, nous serons tous morts » Keynes

5. Souffrance sans frontière

– Les souffrances américaines n’ont rien d’unique

6. Politique du désespoir

– Il serait stupide de minimiser le risque que fait peser une crise économique prolongée sur les valeurs et les institutions démocratiques

7. Don’t give up

– « For every job, so many men » Peter Gabriel & Kate Bush

Chapitre 2 – Economie de la criseSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : selon Paul Krugman, l’économie est en panne. Pour la relancer, il suffit de dépenser : l’économie se remettrait en route aussitôt. Ce remède est l’occasion pour Krugman de développer le concept de « trappe à liquidité ».

1. Tout est affaire de demande

– Le fait que tes dépenses sont mes revenus et que tes revenus sont mes dépenses

– [Nous] ne dépensons pas assez

– « problème de bobine » Keynes

2. La trappe à liquidité

– construction massive de logements

– niveau élevé de dépense du consommateur

– [la Fed] prêtant les fonds aux banques […] c’est provoquer la baisse des taux d’intérêt

– [la Fed] ne peut pas les [les intérêts] amener au-dessous de zéro, parce que lorsque les taux approchent de zéro, il devient plus intéressant de s’asseoir sur son argent que de le prêter à autrui

– Voilà ce qu’est la trappe à liquidité : c’est ce qu’il advient quand zéro n’est pas assez bas, quand la Fed sature l’économie de liquidités

3. Problème structurel ?

[Arguments pour un problème structurel]

– le chômage restait fort « parce que les gens n’ont pas les compétences professionnelles requises » selon Bill Clinton

– un grand nombre d’entreprises ont appris à devenir plus efficaces avec moins d’employés

[Réponse de Krugman à ces deux arguments ]

– si le chômage de masse était lié au fait que trop de travailleurs ne possèdent pas les bonnes compétences, on devrait trouver un nombre significatif de travailleurs qui les [compétences] possèdent et les font fructifier – or, ce n’est pas le cas.

4. Dépenser plus pour gagner plus

– ce qu’il nous faudrait vraiment aujourd’hui, c’est une fausse menace d’invasion extraterrestre, qui déclencherait des dépenses massives pour la défense anti-martiens

Chapitre 3 – Le moment MinskySortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : Paul Krugman identifie d’abord une situation économique, qu’il nomme le « moment Minsky« . Cette situation, ajoutée aux effets de la trappe à liquidité, ranlentit l’économie.

1. La nuit où ils ont relu Minsky

– « l’hypothèse d’instabilité financière » de Minsky

– les périodes de stabilité économique […] conduisent à l’accroissement de l’endettement, parce que tout le monde fait preuve de complaisance face au risque que l’emprunteur ne soit pas en mesure de rembourser.

– Mais cet accroissement de l’endettement finit par conduire à l’instabilité économique.

– « La théorie des grandes dépressions par la dette et la déflation » d’Irving Fisher : plus le débiteur paye, plus il doit.

2. Le moment Minsky

– les débiteurs ne peuvent pas dépenser et les créanciers ne veulent pas dépenser

– une fois que les niveaux d’endettement sont suffisamment élevés, tout peut déclencher le moment Minsky [expression de Paul McCulley]

– les prêteurs redécouvrent le risque de la dette, le débiteur est forcé d’entreprendre son désendettement, et la spirale dette-déflation de Fisher est amorcée.

Paul Krugman

3. L’économie de l’autre côté du miroir

– L’effet combiné de

a) la trappe à liquidité – même à zéro, les taux d’intérêt ne sont pas assez bas pour rétablir le plein-emploi –

b) et de l’excès d’endettement

– nous a fait atterir dans un monde de paradoxes

a) le paradoxe de l’épargne » : Dans une économie déprimée, la seule chose qui se produit quand tout le monde cherche à épargner davantage (et donc à dépenser moins), c’est que les revenus baissent et l’économie ralentit

b) le « paradoxe du désendettement » : plus le débiteur paye, plus il doit

c) le « paradoxe de la flexibilité » : la baisse généralisée des salaires laisse tout le monde au même point, à un détail près : elle réduit les revenus de chacun, tandis que le niveau de la dette demeure inchangé

Chapitre 4 – Les banquiers se déchaînentSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : Paul Krugman dans ce chapitre regrette la liberté excessive des banquiers, se défend contre ceux qui accusent les organismes publics d’être responsables de la crise, et fait le constat d’une économie qui, même quand tout semblait bien tourner, était en fait déjà malade.

1. Banquiers en folie

– Une banque garantit à ses déposants la liquidité mais fait fructifier la plupart de ces fonds

– un système de plus en plus dérégulé

2. Le Grand Mensonge

– l’accroissement de la dette serait imputable aux progresistes bien-pensants et aux organismes publics qui auraient forcé les banques à prêter aux acquéreurs issus des minorités et subventionné des crédits immobiliers douteux

– [Or] les booms du crédit et la bulle immobilière ont été extrêmement répandus

– les prêts à risque ont été consentis par des prêteurs privés

3. Les années pas-si-bonnes-que-ça

– même la belle époque n’a pas été si belle que ça

Chapitre 5 – Le Nouvel Âge doréSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : pour Krugman, les riches sont restés privilégiés lors de la crise, car ils n’ont pas eu à affronter de concurrence, et demeuraient intouchables. Pour autant, il ne faut pas exagérer le rôle de ces inégalités économiques dans la crise. Par ailleurs, Krugman rappelle que la corruption pèse toujours sur l’économie partout dans le monde.

1. Pourquoi les riches sont devenus beaucoup plus riches ?

– La minorité très instruire creuserait donc l’écart avec la majorité moins instruire. Ben Bernanke : les 20% de travailleurs hautement qualifiés distançaient les 80% de travailleurs moins qualifiés

– Les gens qui perçoivent de hauts revenus ne vivent pas dans un monde d’offre et de demande

2. Les inégalités de la crise

– la principale [raison] […] est politique

– y a-t-il une flèche de causalité directe entre l’inégalité des revenus et la crise financière ?

– la corrélation n’est pas la causalité

3. L’élite et l’économie politique des mauvaises décisions

– Il y a beaucoup de corruption pure et simple

– l’argent ouvre certaines portes, qui procurent de l’influence personnelle

Chapitre 6 – Economie de l’Âge obscurSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : Ce chapitre est comme depuis le début du livre très orienté. Le titre clairement peu flatteur ne fait pas exception : par »l’économie de l’Âge obscur », Krugman vise et critique tous ceux qui se sont opposés à Keynes : c’est-à-dire la tradition classique, néo-classique, et monétariste.

1. L’anti-keynésianisme

– William F. Buckley […] reprocher à l’université Yale d’avoir autorisé l’enseignement de l’économie selon Keynes

Human Events classait la Théorie générale de Keynes parmi les dix livres les plus nocifs du XIXe et du XXe siècles.

– Mort Zuckerman : « La tension croissante entre l’administration Obama et le monde des affaires a de quoi susciter l’inquiétude du pays »

2. Quelques rares exceptions

– Greenspan : « A de remarquablement rares exceptions près (2008, par exemple), la « main invisible » mondiale a créé des taux de change, des taux d’intérêt, des prix et des indices salariaux relativement stables. »

3. Murmures et ricanements

– Robert Lucas déclarait […] que, dans les séminaires, la seule évocation des thèses keynésiennes provoquerait désormais « murmures et ricanements ».

4. L’économie de pacotille

– Friedman [disait que] la Grande Dépression n’aurait pas eu lieu la Fed avait fait son travail et que les interventions monétaires ont le pouvoir d’empêcher la résurgence de tout événement de ce type

– Ben Bernanke « vous avez raison, c’est de notre faute »

– Lucas s’est permis de qualifier l’analyse de Christina Romer, première conseillère économique d’Obama et spécialiste reconnue (entre autres) de la Grande Dépression, « d’économie de pacotille« .

Chapitre 7 – Anatomie d’une réaction inadéquateSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé :Paul Krugman donne son analyse concrètedu déroulé de la crise. Comment la crise est déclenchée avant 2008, et comment les politiques économiques menées alorsn’ont conduit qu’à aggraver cette crise. Ce n’est pas tant la nature des mesures prises qui est mise en cause, mais plutôt leur manque d’ambition : pour Krugman, il fallait réagir à une bien plus grande échelle que ne l’a fait Obama.

1. La crise survient

– Le moment Minsky […] s’est étalé sur deux ans

– éclatement de la bulle immobilière

– « déchets toxiques »

– contraction du crédit et déclin de la construction de logements

– Lehman Brothers le 15 septembre 2008

– panique

2. Relance inadéquate

– relance budgétaire

– American Recovery and Reinvestment Act très insuffisant

– Joseph Stiglitz : « le plan de relance budgétaire adopté est mal conçu et insuffisant »

– toute l’accélération de l’accroissement de la dépense est attribuable à […] une aide d’urgence

3. Les raisons de l’échec

– limitation politique

– plan insuffisant

– l’administration Obama a pris les bonnes mesures mais à une échelle totalement inadaptée

4. Le fiasco immobilier

– plongent plus de 10 millions de propriétaires – plus d’un crédit sur cinq – sous l’eau

5. Le chemin que l’on a pas emprunté

Chapitre 8 – Et le déficit, alors ?Sortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : Après avoir rappelé des notions qu’il a déjà évoquées, Paul Krugman prévient déjà les remarques qui pourraient lui être opposées. Comment réduire l’importance de la dette en s’endettant encore plus ? Déjà, cette dette est moins grave qu’il n’y paraît. De plus, la solution se trouve dans la distinction entre plusieurs types de dettes, notamment une dette publique et une dette privée.

1. Introuvables vigiles

– bond vigilantes (Ed Yardeni)

2. Comprendre les taux d’intérêt

– on parle de trappe à liquidité si, malgré le fait que les taux d’intérêt soient à zéro, la population refuse collectivement d’acheter autant que ce qu’elle est disposée à produire

3. Et le poids de la dette

– le poids est très inférieur à ce que laisse entendre la rhétorique

– tant que ce sera plus lentement que la somme de l’inflation et de la croissance économique

4. Focalisation insensée sur le déficit de court terme

– même si la réduction de la dépense fait baisser la dette future elle peut aussi faire baisser les futurs salaires

5. Traiter par la dette un problème créé par la dette ?

– quand la dette augmente […] certains individus moins patients empruntent à des individus plus patients

– la dette privée aura en partie été remplacée par de la dette publique

Chapitre 9 – Inflation : menace fantômeSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : Paul Krugman plaide dans ce chapitre pour une inflation modérée, plutôt qu’une désinflation (réduction del’inflation qui reste positive, c’est-à-diresupérieure à 0%)ou une déflation (inflation négative, c’est-à-dire inférieure à 0%).

1. Le coup du Zimbabwe et de Weimar

– Quand on ne se trouve pas dans une trappe à liquidité, l’émission de grandes quantités de monnaie est incontestablement de nature à susciter l’inflation

2. La monnaie, la demande et l’inflation (ou son absence)

– la méthode de la Fed, quand elle décide de l’appliquer, consiste à acheter des actifs

– Karl Smith a trouvé une appellation utile pour désigner la croyance dans le fait que l’émission de monnaie puisse faire grimper les prix d’une façon qui transcende les forces habituelles de l’offre et la demande : « l’immaculée inflation ».

– pas de boom, pas d’inflation

3. Et d’abord, quel est vraiment le niveau de l’inflation ?

– Une inflation en baisse, et pire encore, une éventuelle déflation, vont considérablement compliquer la sortie de cette crise. Ce que nous devrions viser, c’est l’inverse : une inflation modérément supérieure

3. Plaidoyer pour une inflation plus forte

– trois raisons font qu’une inflation plus forte s’avérerait utile dans la situation que nous connaissons

a. assouplirait les contraintes naissant de l’impossibilité de faire baisser les taux d’intérêt au-dessous de zéro

b. réduire cette valeur réelle [de la dette]

c. [des salaires ont une] rigidité nominale à la baisse

Chapitre 10 – EurodämmerungSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : Dans ce chapitre, Krugman s’intéresse au cas de l’Union européenne. La recette pour soigner la crise qui y sévit est toujours la même : l’Etat doit davantage dépenser, et il faut maintenir une inflation modérée.

1. Le problème de la monnaie (unique)

– la dévaluation [impossible]

– Friedman, The Case for Flexible Exchange Rate

2. L’eurobulle

– [la création de l’euro a] donné la confiance de placer leur argent dans des pays précédemment jugés à risque

– booms/bulles de l’immobilier

– GIPSI

3. La Grande Illusion européenne

– la croyance que la crise est essentiellement due à l’irresponsabilité budgétaire

4. Le véritable problème de l’Europe

[Les problèmes]

– paniques autoréalisatrices

– son propre budget son propre marché du travail mais pas sa propre monnaie

[Solution]

– inflation

5. Sauver l’euro

– que la BCE consente à acheter des obligations d’Etat

– politique monétaire très expansionniste

– austérité prolongée

Chapitre 11 – Les austériensSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : Krugman reprend dans ce chapitre la critique contre ses vieux ennemis, les austériens : ceux qui sont pour moins d’intervention de l’Etat, moins de dépenses, moins de répartition des revenus. Il s’étonne de leur succès auprès du grand public, tout en essayant de le comprendre.

1. Le jeu de la peur

– la crise grecque

2. La fée confiance

– [croyance que les coupes engendrent une baisse de la demande, et que] la « confiance » […] compenserait largement cet effet direct

– [Or] il faut qu’ils soient assez fort [ces effets de confiance]

3. L’expérience britannique

– la confiance du monde des affaires a fondu

– l’économie britannique demeure profondément déprimée

4. Le travail des crises

– l’école « liquidationniste », dont les thèses affirmaient en substance que les souffrances générées par la dépression sont bonnes et naturelles

– en 2010 des arguments liquidationnistes

5. Le pourquoi du comment

– Keynes : « Une victoire aussi décisive que celle de Ricardo a quelque chose de singulier et de mystérieux »

– le fait qu’une doctrine économique exigeant l’austérité soit aussi une justification plus générale de l’injustice sociale et de la cruauté, et que cela lui confère de l’autorité, sonne particulièrement juste.

– Michal Kalecki – S’il n’existe pas d’autre voie pour retrouver le plein-emploi que celle du rétablissement d’une manière ou d’une autre de la confiance du monde des affaires, dit-il, les groupes de pression des affaires détiennent de faire un pouvoir de veto sur l’action gouvernementale

– ce que réclament les austériens […] tout cela sert de fait les intérêts des créanciers

– l’envie pressante de faire de l’économie une pièce morale, une fable où la dépression est la conséquence nécessaire de péchés préalables

Chapitre 12 – Ce qu’il en coûteraSortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : Le message que Paul Krugman adresse dans ce chapitre pourrait se résumer dans la formule suivante: « Ca va être dur, mais on peut le faire et on va le faire ! » En prenant les devants, il répond immédiatement aux critiques qui pourraient lui être opposées, et donne les directions pour remettre l’économie mondiale en bonne route.

1. Non, ça ne va pas bien

– La nécessité d’agir est-elle passée ? Non, certainement pas.

2. Dépenser maintenant, rembourser plus tard

– le secteur privé ne veut pas dépenser assez

– que l’Etat dépense là où le secteur privé s’y refuse

[3 objections habituelles faites à cela]

a) la relance budgétaire ne fonctionne pas

b) l’augmentation du déficit saperait la confiance

c) pas suffisamment de bons projets méritant dépense

[Réponses :]

a) la relance Obama n’a pas été un échec ; elle s’est simplement avérée insuffisante

b) En fait, la confiance du marché obligatoire risque même de croître à la perspective d’une croissance accélérée

c) une forte augmentation de la dépense serait aujourd’hui relativement simple à réaliser.

3. La Fed

– « paralysie volontaire » Ben Bernanke

– Ben Bernanke a été assimilé par les Borgs [référence à Star Trek] de la Fed

4. L’immobilier

Home Affordable Refinance Program (Obama)

– trop prudent

5. Les autres fronts

– durcir le ton à l’égard de la Chine et d’autres manipulateurs du taux de change

– régulation relative à l’environnement

Chapitre 13 – Sortez-nous de cette crise !Sortez-nous de cette crise maintenant, Paul Krugman

Résumé : Paul Krugman dans ce dernier chapitre s’adresse plus particulièrement aux politiques. L’économie est réellement une affaire politique, et plus encore, ce n’est que par une intervention politique ferme que l’économie pourra repartir. Les résultats de cette intervention seront pour Krugman la meilleure preuve du bien-fondé de son action.

1. Rien ne réussit mieux que la réussite

– la stratégie économique la plus payante politiquement n’est pas celle qui suscite l’approbation des panels de consommateurs, et moins encore celle des éditorialistes du Washington Post ; c’est celle qui donne des résultats.

2. L’univers des possibles politiques

– marteler son message sur la nécessité de créer de l’emploi peut s’avérer politiquement profitable et mettre de surcroît une pression suffisante sur le camp opposé pour déboucher sur l’adoption de bonnes mesures

3. Un impératif moral

– La seule chose qui empêche cette reprise, c’est le manque de lucidité intellectuelle et de volonté politique.

– Nous pouvons mettre un terme à cette dépression

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