III. A. Le travail de l’homme doit être en accord avec l’environnement

III. Le travail face aux nouveaux défis de la nature

L’environnement devient un enjeu dès lors qu’il est compris comme une valeur de bien commun.

De multiples dangers dégradent l’environnement du fait de l’activité des hommes. Quelques exemples :

– Les transports : l’avion consomme 173 g/km de CO2 par voyageur, 150g/km pour les voitures individuelle.

– Les océans : l’acidification des océans a augmenté de 30% depuis le début de la révolution industrielle.

– Les déchets : 20 milliards de tonnes de déchets sont déversées chaque année dans les océans

– La biodiversité : plus d’un quart des espèces répertoriées par l’UICN seraient menacées d’extinction

– L’épuisement des ressources : les réserves mondiales de charbon sont estimées à 150 ans en fonction de la consommation actuelle.

A. Le travail de l’homme doit être en accord avec l’environnement

Alors que l’air, le milieu aquatique, mais aussi terrestre est affecté par le travail de l’homme, il convient de construire une éthique de l’environnement.

Les religions valorisent déjà les comportements en faveur de l’environnement. En évitant le gaspillage, en s’occupant de la nature, en la respectant, l’homme s’approche de la volonté de Dieu. Ainsi l’Islam recommande-t-il :

« Si la fin du monde venait à survenir alors que l’un d’entre vous tenait dans sa main une plante, alors s’il peut la planter avant la fin du monde, qu’il le fasse ! »

De même, la religion catholique prône le respect de la Création :

« Placer le bien de l’être humain au centre de l’attention à l’égard de l’environnement est en réalité la manière la plus sûre de sauvegarder la création »

Pape Jean-Paul II

La réflexion scientifique tend aussi à reconsidérer l’environnement. Le biologiste René Dubos (1901-1982) est à l’origine d’un Programme des Nations unies pour l’environnement. Par environnement, il ne s’agit plus seulement d’entendre ce qui est hors de l’espèce, mais aussi ce qui est propre à l’espèce.

« l’environnement doit être considéré au sens large, c’est-à-dire qu’il doit inclure non seulement le milieu inerte et vivant extérieur à l’espèce, mais aussi le milieu inerte et vivant qui lui est interne, c’est-à-dire la niche écologique que chaque espèce façonne et les membres qui la composent. Ainsi, vis-à-vis de son environnement, toute espèce doit-elle être considérée à la fois dans ses parties et son tout »

René Dubos

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