Fiche – Les grandes questions des économistes


Les grandes questions des économistes

– Qu’est ce qui détermine les choix des agents économiques ?

– Pourquoi acheter à d’autres ce qu’on peut faire soi-même ?

– Que produit-on et comment le mesure-t-on ?

– Comment répartir les revenus et les richesses ?

– Quelles sont les grands équilibres macro-économiques ?

PLAN :

I) Qu’est-ce qui détermine les choix des consommateurs

A) Les facteurs subjectifs

B) Les facteurs objectifs

II) Pourquoi acheter à d’autres ce que l’on peut faire soi-même ?A) Les avantages de l’échange et de la spé entre individus

1) La spécialisation

2) Spécialisation des individus et élévation du niv de vie

B) Avantages de l’échange et de la spé à l’échelle macro-économique

1) Les fondements de la spécialisation des pays

2) Échange international, concurrence et compétitivité

C) TD 2 : libre échange ou protectionnisme

1) Le libre-échange

2) Le protectionnisme

CONCLUSION

III) Comment produit-on et mesure-t-on cette production ?

A) La diversité des organisations productives et de leur production

1) Qui produit ?

2) Que produit-on ?

B) La mesure de la production

1) Au niveau micro-économique : la VA

2) Au niveau macro-économique : le PIB

C) TD 3 : Les limites du PIB

1) Les limites

2) De nouveaux indicateurs ?

IV) Comment répartir les revenus et les richesses ?

A) Le partage de la VA

B) La répartition des revenus des ménages

1) La répartition primaires des revenus

2) La répartition secondaire des revenus des ménages :

la redistribution

IV) Quels sont les grands équilibres macro-économique?

A) L’équilibre comptable des emplois et des ressources

B) Les déséquilibres réels

1) La répartition primaires des revenus

Rémunère la contribution direct ou indirect des ménages à la production par leur apport de travail et/ou de capital. Il existe 3 catégories de revenus primaires :

Le revenu du travail = tous les versements effectués par les employeurs pour la ré­munération du travail sous la forme de salaires, de primes ou d’avantages en nature (voiture, logement de fonction).

Le revenu du capital = toutes les rémunérations liées à la possession d’un patri­moine immobilier ou financier (loyers, intérêts, dividendes, plus-values).

Le revenu mixte = rémunère à la foi le travail et le capital. Ce sont les revenus des personnes travaillant à leur compte.

2) La répartition secondaire des revenus des ménages :

la redistribution

Les ménages bénéficies donc d’une partie de la VA sous forme de revenus pri­maires. Cependant, dans le but d’assurer une couverture de risque sociaux et de ré­duire les inégalités, l’état va redistribuer une partie de ces revenus.

Il prélève donc une partie des richesses distribuées à ceux qui peuvent donner sous forme d’impôts directs et de cotisations sociales pour en redistribuer une partie à ceux qui en ont besoins sous forme de revenus sociaux = revenus de transferts.

Il existe plusieurs types de revenus de transferts : les allocations pour le logement (APL) , les allocations familiales, les allocations chômages (permet aux personnes ayant perdu leur emploi de toucher 52 % du montant de leur revenu précédent), le RSA qui est une allocation différentielle (revenu de solidarité active qui permet aux personnes de plus de 25 ans sans revenu de toucher quelque chose) , les bourses d’études, les aides aux lycéens comme la carte cursus Picardie, le remboursement des soins médicaux et les pensions de retraite.

La redistribution se fait sous 2 formes :

Une horizontale qui a pour but d’assurer la couverture de risque sociaux quelque soit le niveau de revenu de l’individu (concerne tout le monde). Cela concerne les actifs occupés qui aident les chômeurs (inoccupés) , les bien portant qui aident les malades et les célibataires qui aident les familles.

Une verticale qui vise à réduire les inégalités pour plus de justice sociale. Ce sont donc les plus aisés qui aident les plus pauvres.

Après la répartition primaire et secondaire, les ménages disposent d’un revenu dis­ponible, c’est donc le revenu après redistribution.

Le taux de prélèvements obligatoires est passé en France de 13 % en 1959 à 43 % en 2012. Si il a si fortement augmenté au cours des dernières décennies, c’est parce que la croissance économique a ralentie donc le chômage a augmenté ce qui coûte chère. De plus, l’accès aux soins s’est démocratisé donc les dépenses de la sécurité sociale ont également augmentés et enfin la population vieillie avec l’effet du papy boom et l’espérance de vie augmente donc il y a plus de pension de retraite à finan­cer.

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