Rebondissements de l’affaire Bettencourt : doit-on faire confiance à la justice ?

Doit-on avoir confiance en la justice ? Voire peut-on avoir confiance en la justice ?

C’est la question qui se pose avec insistance après les dernières révélations sur l’affaire Bettencourt. Personne n’aura ignoré combien cette question est d’actualité après les concours Sciences Po sur la justice et la science.

D’après Le Parisien, le juge Jean-Michel Gentil était un proche d’un des médecins qui a statué sur « l’abus de faiblesse » concernant Mme Bettencourt. Sophie Gromb, le médecin dont il est question, a en effet été nommée par le juge Gentil alors qu’elle avait été son témoin de mariage en 2007.

L’indépendance de la justice est-elle respectée ? Dans le même sens, le juge Gentil avait refusé une demande de confrontation entre les médecins qui ont examiné Liliane Bettencourt et un expert neurologue, n’y voyant pas d’utilité.

Pour comprendre toute l’affaire Bettencourt, reportez-vous à notre grand dossier : l’Affaire Bettencourt pour les Nuls : le résumé de l’affaire.


L’indépendance du Juge Gentil remise en question après la révélation d’un nouveau conflit d’intérêt

4 réflexions sur « Rebondissements de l’affaire Bettencourt : doit-on faire confiance à la justice ? »

  1. Si dans la première partie, j’ai parlé de la justice en tant qu’idéal, vertu (PLATON)
    Quant à Nietzsche, j’ai vu ça dans le bouquin ellipses
    sur la justice, malheur à moi
    Merci en tout cas !

  2. La justice ne créait pas une nouvelle sorte de société, car avant la justice institutionnalisée (populaire ou tyrannique ou royale, peu importe), on se trouve dans l’état de nature (philosophie contractualiste) et non pas dans une société.
    Erreur : Nietzsche pense que le droit est un instrument de domination des faibles et non des forts. Pour Marx, cela en est un par contre (appareil idéologique de la bourgeoisie).
    Sinon, ton plan binaire bien que classique est correcte mais tu parles du droit seulement et pas de la justice comme idéal, vertu. Tu fais impasse sur un aspect du sujet pourtant incontournable.

  3. Citer l’affaire AZZAMANI et EL JABRI en accroche était une bonne ou mauvaise idée ?
    Pour ma part, j’ai fait :
    1-Il faut avoir confiance en la justice:
    *elle permet le bon fonctionnement de la société
    *elle évite l’état de  »guerre sans paix
    *elle crée donc une nouvelle sorte de société
    2- cependant, des dérives:
    *erreurs judiciaires: Sacco et Vanzetti
    *sentiment de trahison : un tueur n’a pas la peine qu’il mérite (ex: Death Sentence)
    *Une justice des forts : on ne juge que les faibles, la justice = instrument de domination des forts(Nietzsche)ex: Bush demeure incondamnable…

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