La fin du village – Jean-Pierre le Goff

Pour Jean-Pierre le Goff, le village est mort.

Sa sentence est sans appel : « Le village comme collectivité rassemblant en un même lieu habitation, travail et ce que l’on appelle aujourd’hui loisirs est mort« .

Le sociologue a en particulier étudié un village du nom de Cadenet, qu’il a fréquenté plus de 30 ans. Mais il s’agit d’un constat qui porte sur la France entière.

Vous pouvez lire avec profit une présentation du livre par Le Figaro, ainsi qu’une interview de Jean-Pierre le Goff, en suivant les liens qui accompagnent les deux extraits suivants :

Transformé en annexe de banlieues-dortoirs pour «rurbains» en mal de tranquillité, ou en figurines figées dans un «glacial enregistrement muséal», pour paraphraser Julien Gracq – dès qu’apparaît le trop fameux panneau «un des plus beaux villages de France» -, l’archétype du village traverse un moment de crise qui serait à l’image du «malaise français», avance Le Goff. Un mélange de «fuite en avant dans la modernité et de retour nostalgique sur le passé». Dans ce livre bouillonnant qui s’attache, en plus de 500 pages, à décrire les ­évolutions de Cadenet, l’auteur nous plonge par le menu dans les cuisines de cette crise hexagonale.

http://www.lefigaro.fr/livres/2012/10/10/03005-20121010ARTFIG00541–la-fin-du-village-lheure-de-la-crise-a-sonne.php

Je crois que les fractures qui se sont creusées ne sont pas simplement sociales, marquées d’inégalité. Cette dimension existe, bien sûr, mais elle se double d’une fracture culturelle. Elle porte sur la conception de la vie, le rapport à la nature, aux loisirs, au travail. Par exemple, il y avait beaucoup de chasseurs à Cadenet, mais, pour une partie des nouveaux habitants, « tuer les animaux, c’est pas bien ».

https://www.sudouest.fr/2012/12/16/le-village-n-existe-plus-910973-710.php

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