Les Républiques ne sont pas éternelles (Révolutions)
C’est Platon qui l’affirme, comme le relate Jean Bodin, dans son IVe livre de la République : les Républiques se meurent, comme toute chose. Républiques souffrent changement par nature. En sorte que Platon, n’ayant pas encore connaissance des mouvements célestes, et beaucoup moins de leurs effets, a dit que la République qu’il avait ordonnée, et qui semblait si parfaite à plusieurs qu’elle dût être éternelle, prendrait son changement, et puis serait ruinée, [quoiqu’elle] ne changeât ses lois : comme toutes…